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Date de création : 25.06.2013
Dernière mise à jour : 26.06.2013
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LA MEMOIRE ET LA MER - JL Renaudin

Publié le 26/06/2013 à 10:54 par artfreez Tags : xynthia art pauvre renaudin travail moi société éléments mer
LA MEMOIRE ET LA MER - JL Renaudin

Suite à mes promenades sur la côte vendéenne - de l’Aiguillon-sur-Mer aux Sables-d’Olonne - mon travail des derniers mois a pris un nouvel engagement : “La mémoire et la mer”

Je me suis investi physiquement et mentalement pour mener à bien ce travail (qui me concernait personnellement) et je tiens aujourd’hui à en montrer le résultat pour inciter les terriens au respect de l’ Océan.

Conscient que tout ceci n’est pas une fatale promesse commerciale et que peu de galeries sont prêtes à risquer de m’exposer en cette période de crise ; je cherche moi-même des espaces d’exposition et des partenaires motivés.

Par mon expérience, je m’engage à investir les lieux, à y installer l’exposition, à les animer (scolaires, associations, ateliers...) et à en assurer la promotion.

 

"Aux critiques analystes d’art, l’on peut suggérer que la démarche de Jl Renaudin s’inscrit entre “le nouveau réalisme” des années 60 et “l’Arte Povera” des années 70. Attaché aux deux dans le fait de reprendre les objets de la société, d’intégrer des éléments de l’univers quotidien (nouveau réalisme) et d’utiliser des matériaux pauvres, comme des objets de rebut ou des éléments naturels (Arte Povera). Son objectif n’est pas de prendre un objet culte et d’en faire quelque chose d'autre - comme César avec les compression de voitures pour en faire des symboles puissants de la consommation ou comme dans les accumulations d’Arman, d’utiliser un objet usuel en le multipliant pour apporter un “nouveau regard sur l'objet”. Pour lui, il n’y a plus d’objets cultes et plus d’intérêt à dénoncer la société de consommation (elle se dénonce elle-même). Il fait simplement aujourd’hui un état des lieux et une tentative de rendre signifiants des objets insignifiants. “Je fais le constat d’une société du rebut et du détachement vis à vis de ses “déchets”. Nous laissons des traces de notre civilisation qui n’ont pas de “sens”.

Jlr dénonce ce que nous laissons traîner derrière nous et ne tente même pas d’accorder une seconde chance à ces “restes”. Il les montre, simplement, dans leur misère et leur incongruité. Il les assemble par simple jeu, comme une thérapie pour supporter son propre état psychologique. L’héritage social, la culture esthétique font qu’il les rend “artistiques” et “décoratifs” par défi et connivence avec son égo… Et leur donne ainsi du sens (au moins commercial).

Mais cela est très personnel, très introspectif et n’entre pas dans des discours et engagements politiques ou spirituels; “je suis fatigué des concepts; j’agis et je crée pour mon plaisir et ma santé mentale”. Il est vital pour moi d’agir dans des domaines où mes gestes ne soient pas systématiquement pris en compte”.

Je m’avancerai à intituler cette démarche : “L’égo réalisme”

J. Lavergne