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· ARTFREEZ VENDÉE (5)
Date de création : 25.06.2013
Dernière mise à jour :
26.06.2013
8 articles
Lassé du milieu parisien, c’est en 1942 que Gaston Chaissac se marie avec Camille Guibert, institutrice, et s'installe dans le village de Sainte Florence en Vendée. Artiste solitaire, il vit dans un isolement quasi total. C’est une période de création intense. Il peint sur de multiples supports (récupération et déchets), il dessine beaucoup mais n’expose pratiquement pas ses œuvres. Par contre, il entretient jusqu’en 1950 une correspondance stimulante avec le peintre Jean Dubuffet et la découverte de l’Art Brut très proche de lui dans sa conception de "peinture rustique moderne". Autodidacte, il peint sans références culturelles ou artistiques - il s’applique ou se lâche à dessiner comme un enfant “la civilisation étant aussi l’une des principales causes de la mort du côté enfantin de l'homme " - en rupture totale avec ce qui s'était fait jusque là. Tous deux participent à une première exposition d' "Art Brut" chez Drouin en 1949. Puis, c’est la rupture. La démarche “rustique” de G. Chaissac est moins intellectuelle que celle de Dubuffet. De plus, il a noué des contacts avec Raymond Queneau, Jean Paulhan, Jakovsky et le romancier vendéen Michel Ragon, critique d'art, qui défendra son oeuvre. Ces personnalités “parisiennes” lui rendant visite à Sainte Florence ne manquaient pas d’intriguer et de faire jaser les villageois déroutés par cet excentrique. En 1961 il parvient à exposer à la Galerie Iris Clerc, qui trouve dans les assemblages d'objets et les cailloux peints de Chaissac l’approche d'un art nouveau. Jusqu'à sa mort en 1964 (à l’âge de 54 ans) à l'hôpital de La Roche-sur-Yon, Chaissacse consacre aux collages de papier et de tapisseries découpés pour réaliser d’immenses compositions. Au final, c’est une œuvre considérable, peu exposée de son vivant, mais qu’achetaient quelques collectionneurs avertis. Il fut l’un des premiers à mettre en doute le statut de l'art et de la culture, et s’inscrit comme précurseur dans les enjeux de l'art contemporain.
Créateur “hors les normes”, peintre, sculpteur et écrivain, il demeure l'une des personnalités les plus méconnues et les plus mythiques de l'art moderne. Sa vision et sa démarche picturale influenceront le travail d’artistes comme Corneille, Combas ou Alechinsky... Dix ans après sa mort (1974), le Musée National d'Art Moderne organise enfin une première exposition de ses oeuvres et reconnait Chaissac pour un artiste contemporain à part entière.
C’est au Musée de l'Abbaye Sainte-Croix, aux Sables d'Olonne, que l’on peut découvrir la plus grande collection publique de ses œuvres. A visiter aussi, l'ancienne école publique de Sainte Florence, restaurée extérieurement, à l'identique de ce qu'elle était autrefois, lorsque Gaston Chaissac y vivait.
ESPACE GASTON CHAISSAC 1 rue de la scierie 85140 SAINTE FLORENCE
Renseignements au 02.51.66.10.84
ou par mail : chaissac@sainteflorence.com
Suite à mes promenades sur la côte vendéenne - de l’Aiguillon-sur-Mer aux Sables-d’Olonne - mon travail des derniers mois a pris un nouvel engagement : “La mémoire et la mer”
Je me suis investi physiquement et mentalement pour mener à bien ce travail (qui me concernait personnellement) et je tiens aujourd’hui à en montrer le résultat pour inciter les terriens au respect de l’ Océan.
Conscient que tout ceci n’est pas une fatale promesse commerciale et que peu de galeries sont prêtes à risquer de m’exposer en cette période de crise ; je cherche moi-même des espaces d’exposition et des partenaires motivés.
Par mon expérience, je m’engage à investir les lieux, à y installer l’exposition, à les animer (scolaires, associations, ateliers...) et à en assurer la promotion.
"Aux critiques analystes d’art, l’on peut suggérer que la démarche de Jl Renaudin s’inscrit entre “le nouveau réalisme” des années 60 et “l’Arte Povera” des années 70. Attaché aux deux dans le fait de reprendre les objets de la société, d’intégrer des éléments de l’univers quotidien (nouveau réalisme) et d’utiliser des matériaux pauvres, comme des objets de rebut ou des éléments naturels (Arte Povera). Son objectif n’est pas de prendre un objet culte et d’en faire quelque chose d'autre - comme César avec les compression de voitures pour en faire des symboles puissants de la consommation ou comme dans les accumulations d’Arman, d’utiliser un objet usuel en le multipliant pour apporter un “nouveau regard sur l'objet”. Pour lui, il n’y a plus d’objets cultes et plus d’intérêt à dénoncer la société de consommation (elle se dénonce elle-même). Il fait simplement aujourd’hui un état des lieux et une tentative de rendre signifiants des objets insignifiants. “Je fais le constat d’une société du rebut et du détachement vis à vis de ses “déchets”. Nous laissons des traces de notre civilisation qui n’ont pas de “sens”.
Jlr dénonce ce que nous laissons traîner derrière nous et ne tente même pas d’accorder une seconde chance à ces “restes”. Il les montre, simplement, dans leur misère et leur incongruité. Il les assemble par simple jeu, comme une thérapie pour supporter son propre état psychologique. L’héritage social, la culture esthétique font qu’il les rend “artistiques” et “décoratifs” par défi et connivence avec son égo… Et leur donne ainsi du sens (au moins commercial).
Mais cela est très personnel, très introspectif et n’entre pas dans des discours et engagements politiques ou spirituels; “je suis fatigué des concepts; j’agis et je crée pour mon plaisir et ma santé mentale”. Il est vital pour moi d’agir dans des domaines où mes gestes ne soient pas systématiquement pris en compte”.
Je m’avancerai à intituler cette démarche : “L’égo réalisme”
J. Lavergne
Le mot des organisateurs En prenant l’initiative de créer le Salon du Livre Vendéen, l’Association du Refuge de Grasla et le Comité d’Organisation du Salon du Livre Vendéen, «Le Refuge du Livre», ont souhaité faire connaître et diffuser la création littéraire vendénne et rendre hommage aux auteurs et éditeurs qui la font vivre et rayonner. Durant deux jours, un large public familial vient à la rencontre de ses auteurs favoris et à la découverte de la richesse et de la diversité de la « production » vendéenne où tous les genres littéraires sont représentés : romans, essais, poésie, art, photographie, bandes dessinées... ...Le Salon est aussi l'occasion d'accueillir et de mettre à l'honneur des auteurs, éditeurs et conteurs venant de régions aux terroirs et à l'identité culturelle affirmés : Québec, Bourgogne, Aquitaine, Alsace, Lorraine.... L'année 2013 sera marquée par l'accueil d'une délégation d'auteurs de "La Nouvelle Ecole de Brive" conduite par Claude Michelet. La nouvelle édition du Refuge du Livre de l'été 2013 se tiendra les 20 et 21 juillet. Plus de cent auteurs et éditeurs sont d'ores et déjà attendus. 20 ET 21 JUILLET 2013 REFUGE DE GRASLA Les Brouzils - Vendée www.refugedulivre.fr
LA TRANCHE SUR MER
LE JEUDI DES ARTS
Tous les jeudis de juillet / Août
de 10h à 19h
Parvis de l’église
une vingtaine d’artistes
JARDIN DU VENT, INSTALLATIONDANS L'R
“Au pied d’un curieux moulin coiffé de ses voiles, se cache un jardin original qui offre une promenade artistique, amusante et instructive. Cette année, le plasticien Jean-Noël Duchemin s’y dévoile.
« Installation dans l’R » de Jean-Noël Duchemin
Il court les grèves et prend les objets que la mer lui laisse. Il les peint, les sculpte parfois pour en faire des trésors.
Manches à air en queue de sirène, totems, girouette géante, coffres aux trésors, peintures diverses sont autant d’oeuvres présentes cette année au coeur du Jardin.”...
Du 30 mars au 30 septembre 2013
Notre-Dame-de-Monts,
Jardin du Vent
Tél. : 02 51 59 55 49